Catégorie L’incompétence des faucheurs

Un faucheur délinquant ignare convoqué par la gendarmerie.

QuimperOuest France du 23 Janvier relate un rassemblement des Faucheurs volontaires au commissariat de Quimper suite à la convocation d’une militante – Marie Nicolas – qui avait participé à la destruction d’une parcelle d’essai chez un agriculteur en Côte d’Or en novembre 2016. Bien évidement, la stratégie des délinquants écologistes consiste à créer du spectacle pour assurer une publicité maximum. Qu’ils veulent se faire de la pub , cela fait partie de leur folklore mais mais il est inadmissible que nos champs servent de scène à leur bouffonnerie violente.
En vidéo, découvrez la militante Marie Nicolas. Elle débite la propagande des saccageurs professionnels sans se poser la moindre question.
Que serait sa réaction si des vandales se rendaient à Bénodet dans le Finistère pour détruire ses hortensias ? Ils pourraient en effet se justifier grâce au principe de précaution. L’hortensia est un psychotrope La dite Marie Nicolas n’en aurait-elle pas consommée un peu de trop en tisane ? Le pire : est-t-elle certaine que ses hortensias ne sont pas des « OGM cachés ». Soyons sympa ne lui disons pas.

Sources : 

  • http://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-50-militants-anti-ogm-devant-le-commissariat-4754321
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrangea

Une nouvelle fois, les faucheurs volontaires à côté de la plaque

OGM

Ce samedi, la presse locale relayait l’« inspection citoyenne » qu’une vingtaine de militants environnementaux ont menée dans une jardinerie située sur la zone commerciale Cap Sud à Saint-Maur (37).

Les militants radicaux, entraînés par Agnès Renauldon, ont voulu dénoncer les OGM qui seraient cachés parmi les semences destinées aux jardiniers amateurs. Mais la lecture de la presse ne peut mener qu’à ce constat : ils étaient bien incapables de désigner précisément une variété de soi-disant OGM cachés.

L’incompétence des faucheurs est manifeste. En accusant la mutagénèse et toute mutation dans les variétés, ce groupuscule de manifestants condamne de ce fait tous les produits biologiques : choux Romanesco, choux Brocoli ou encore… carottes.

La logique voudrait qu’ils organisent un grand autodafé destiné à brûler au plus vite toutes les pochettes de semences des rayons.

 

Pour aller plus loin :

Des écologistes radicaux saccagent un champ en Côte d’Or ce matin

faucheurs

On apprend que les faucheurs volontaires ont détruit ce matin des essais de désherbage en Côte d’Or dans la commune de Messigny. Encore un saccage incompréhensible !!
Ces essais réalisés par un paysan avec la coopérative locale Dijon céréales vise à développer une agriculture respectueuse de l’environnement avec l’agronomie au cœur des principes d’action (semis directs, cultures associées).
Les faucheurs montrent qu’ils ne connaissance absolument rien des pratiques agricoles et agronomiques. C’est surtout leur aveuglement idéologique qu’ils révèlent.
Toutes les techniques mises en œuvre par le paysan victime et la coopérative sont homologuées et autorisées.
Le groupuscule écologiste avait déjà détruit deux parcelles en Côte d’Or le 28 novembre dernier.
Il est donc urgent que les pouvoirs publics condamnent ces actes de vandalisme d’autant plus que les faucheurs annoncent vouloir poursuivre leurs actions de « désobéissance civile ». Désobéissance civile ? Il s’agit en réalité de destruction du bien d’autrui et de saccage aveugle. Rappelons que les faucheurs ont déjà été condamnés par les plus hautes autorités de Justice de notre pays.

En mai 2016, la Cour de Cassation a définitivement infligé une peine de 3 mois de prison avec sursis et 11000 euros de dommage et intérêts pour avoir rasé nos champs à l’été 2010.

La parapluie et le droit

Le Conseil d’Etat a donc décidé de poser un certain nombre de questions à la Cour Européenne de justice sur les plantes issues de la mutagénèse.

La France Agricole relate l’affaire (voir ici

L’avis du Conseil d’Etat (voir ici)

A la lecture de la décision, je dois vous avouer que si le style juridique n’est pas trop notre truc, nous avons été attiré par le point 19 sur l’application du principe de précaution. L
Un paragraphe ahurissant. Nous traduisons pour rendre le topo plus compréhensif : en cas d’absence d’études scientifiques, de données et si la probabilité persiste, il faut mettre en place des mesures restrictives. Avec une telle vision, on peut tous interdire ! « On ne sait pas, on ne sait jamais, donc il faut interdire ». Le bons sens serait peut être qu’avant de procéder à une interdiction, il faut suivre, voir et évaluer. Bref le principe de prévoyance. Pour nos colzas et tournesols issus de la mutagénèse, ça s’appelle un plan d’accompagnement. Exactement, ce que le monde agricole a mis en place !
En attendant, cela ne ous empêche pas d’utiliser des semences VTH puisqu’elles sont autorisées.

19. …………il découle du principe de précaution consacré par les stipulations précitées que, lorsque des incertitudes subsistent sur l’existence ou la portée de risques, des mesures de protection peuvent être prises sans attendre que la réalité et la gravité de ces risques soient pleinement démontrées.
Une application correcte de ce principe présuppose l’identification des conséquences potentiellement négatives d’un produit et une évaluation complète du risque fondée sur les données scientifiques les plus fiables et les résultats les plus récents de la recherche internationale.
Lorsqu’il s’avère impossible de déterminer avec certitude l’existence ou la portée du risque allégué en raison de la nature insuffisante, non concluante ou imprécise des résultats des études menées, mais que la probabilité d’un dommage réel persiste dans l’hypothèse où le risque se réaliserait, le principe de précaution justifie l’adoption de mesures restrictives.

Faucheurs volontaires : l’obscurantisme continue

Le télégramme de Brest rapporte que 5 faucheurs délinquants ont été convoqués samedi dernier à la gendarmerie Rostrenen (Côte d’Armor) pour avoir détruit des colzas et tournesols au GEVES (Groupe d’Etude et de contrôle des Variétés Et des Semences) près d’Angers en avril dernier. Plusieurs erreurs majeures se sont glissés (!) dans la bouche des activistes.
1ère erreur : les militants écologistes ont voulu dénoncer « l’absence de transparence concernant ces cultures ou ces essais de variétés rendues tolérants à un herbicide. » Sauf que le GEVES qui est un organisme officiel dans lequel le Ministre de l’agriculture a poussé son maximum la dite transparence en organisant des réunions citoyennes avec l’ONG écologiste locale OG2M. Les Variétés tolérantes aux herbicides sont présentées, comme toutes les autres variétés d’ailleurs, dans d’innombrables présentations aux agriculteurs. Et ce depuis des années. Avant d’exiger la transparence, il faudrait sans doute changer de lunettes
2ème erreur : les « variétés obtenues par mutagénèse sont bien des OGM » selon ces mêmes activistes. Sauf que dans le cas des tournesols et colzas tolérants aux herbicides, il n’y a pas introduction d’un gène d’une autre espèce dans le génome de la plante, ce ne sont donc pas des OGM.
L’Expertise Scientifique Collective est très claire sur ce point (voir ici)

Et le journaliste complaisant affirme que les media avaient été « conviés assister à cette action menée à visages découverts et aussitôt revendiquée. » 
Bilan de cette action commando : 1,26 hectares, 120 variétés détruites sur des essais officiels dits VATE (Valeur Agronomique, Technologique et Environnementale), 120 autres variétés saccagées.
Les faucheurs volontaires détruisent de façon aveugle.

Source : Le Télégramme de Brest
Voir aussi notre article du 8 avril 2015 à ce sujet