Un article paru le 22 avril 2017, dans le quotidien Le Progrès, nous apprend que la faucheuse volontaire Gwenn Le Floc a été auditionnée à la gendarmerie de Saint-Bonnet-le-Château. Des faucheurs volontaires sont venus la soutenir dans cette « épreuve ». Elle estime qu’elle n’est « pas de responsable » de la destruction du champ de colza qu’elle a pourtant bel et bien saccagé le 28 novembre 2016, à Dijon. La journaliste Marie-Anne Leca, reprend sans aucun recul la propagande de ces militants radicaux.
Remettons les choses à l’endroit : ce n’est pas Madame Le Floc qui vit une épreuve mais bel et bien l’agriculteur, seule victime de cette violence. Son champ ravagé, il n’a plus que ses yeux pour pleurer. La journaliste ne dit rien au sujet de ce producteur qui subit comme beaucoup d’autres la destruction sa récolte.
Comment cette militante peut-elle dire qu’elle n’est pas responsable d’acte violent, alors même qu’elle déclare y avoir sciemment participé ? Elle déverse la Pravda des faucheurs volontaires en affirmant : « les firmes avancent masquées et modifient génétiquement des plantes. Tout ça se retrouve dans nos assiettes et génère une pollution environnementale ».
Il s’agit ni plus ni moins « d’éléments de langage » que l’on retrouve dans tous les articles de la presse quotidienne régionale lorsque les faucheurs volontaires invitent des journalistes.
C’était déjà le cas dans le journal l’Echo de l’Armor et de l’Argoat du 19 février dernier, et dans La Dépêche du Midi du 09 et 11 février. Tiens ! Encore dans Ouest France du 23 janvier dernier, avec Marie Nicolas elle-même faucheur volontaire, qui répète exactement les mêmes éléments de langage.
Les faucheurs volontaires contaminent les journalistes avec leurs slogans. Ils maîtrisent tous les codes de communication et cela sur le dos des paysans !
Pour cet acte illégal, Gwenn Le Floch risque deux ans de prison ainsi que 75 000 euros d’amende.
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