Des écologistes radicaux saccagent un champ en Côte d’Or ce matin

faucheurs

On apprend que les faucheurs volontaires ont détruit ce matin des essais de désherbage en Côte d’Or dans la commune de Messigny. Encore un saccage incompréhensible !!
Ces essais réalisés par un paysan avec la coopérative locale Dijon céréales vise à développer une agriculture respectueuse de l’environnement avec l’agronomie au cœur des principes d’action (semis directs, cultures associées).
Les faucheurs montrent qu’ils ne connaissance absolument rien des pratiques agricoles et agronomiques. C’est surtout leur aveuglement idéologique qu’ils révèlent.
Toutes les techniques mises en œuvre par le paysan victime et la coopérative sont homologuées et autorisées.
Le groupuscule écologiste avait déjà détruit deux parcelles en Côte d’Or le 28 novembre dernier.
Il est donc urgent que les pouvoirs publics condamnent ces actes de vandalisme d’autant plus que les faucheurs annoncent vouloir poursuivre leurs actions de « désobéissance civile ». Désobéissance civile ? Il s’agit en réalité de destruction du bien d’autrui et de saccage aveugle. Rappelons que les faucheurs ont déjà été condamnés par les plus hautes autorités de Justice de notre pays.

En mai 2016, la Cour de Cassation a définitivement infligé une peine de 3 mois de prison avec sursis et 11000 euros de dommage et intérêts pour avoir rasé nos champs à l’été 2010.

Lu dans La France Agricole

 

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N° du 16 décembre 2016

Saccage de deux essais en Côté d’Or : les faucheurs s’en prennent à des paysans

On apprend que les faucheurs volontaires ont saccagé lundi dernier deux plate-forme d’essais de colza en Côté d’Or près de Dijon.

Ce groupuscule déclinant continue à montrer son vrai visage. Le commando écologiste s’en est pris au travail de deux paysans. Quand donc cessera le saccage de nos champs ? Ces ultras écologistes n’ont strictement aucun respect pour le travail d’autrui. Ils se sont introduits à l’insu de tous, de nuit pour saccager et détruire.
Dans la matinée, ces mêmes délinquants sont venus occuper le siège social de la coopérative agricole Dijon Céréales et déverser des plants de colza.
Ils parlent de « désobéissance civile ». Il s’agit en fait d’un acte de vandalisme.
Ils montrent au passage toute leur incompétence : ils veulent dénoncer les OGM qui seraient cachés en France. Ils oublient qu’il n’y a aucun OGM cultivé dans notre pays et que les techniques de mutagénèse qu’ils dénoncent sont largement utilisés par l’agriculture bio. Les produits alimentaires bio que les faucheurs achètent sont issus de la mutagénèse. Rappelons que les faucheurs ont été condamnés pour avoir détruit nos champs de tournesol en Indre en 2010. La Cour d’Appel puis la Cour de Cassation avaient durci les peines contre les faucheurs (voir ici).

La parapluie et le droit

Le Conseil d’Etat a donc décidé de poser un certain nombre de questions à la Cour Européenne de justice sur les plantes issues de la mutagénèse.

La France Agricole relate l’affaire (voir ici

L’avis du Conseil d’Etat (voir ici)

A la lecture de la décision, je dois vous avouer que si le style juridique n’est pas trop notre truc, nous avons été attiré par le point 19 sur l’application du principe de précaution. L
Un paragraphe ahurissant. Nous traduisons pour rendre le topo plus compréhensif : en cas d’absence d’études scientifiques, de données et si la probabilité persiste, il faut mettre en place des mesures restrictives. Avec une telle vision, on peut tous interdire ! « On ne sait pas, on ne sait jamais, donc il faut interdire ». Le bons sens serait peut être qu’avant de procéder à une interdiction, il faut suivre, voir et évaluer. Bref le principe de prévoyance. Pour nos colzas et tournesols issus de la mutagénèse, ça s’appelle un plan d’accompagnement. Exactement, ce que le monde agricole a mis en place !
En attendant, cela ne ous empêche pas d’utiliser des semences VTH puisqu’elles sont autorisées.

19. …………il découle du principe de précaution consacré par les stipulations précitées que, lorsque des incertitudes subsistent sur l’existence ou la portée de risques, des mesures de protection peuvent être prises sans attendre que la réalité et la gravité de ces risques soient pleinement démontrées.
Une application correcte de ce principe présuppose l’identification des conséquences potentiellement négatives d’un produit et une évaluation complète du risque fondée sur les données scientifiques les plus fiables et les résultats les plus récents de la recherche internationale.
Lorsqu’il s’avère impossible de déterminer avec certitude l’existence ou la portée du risque allégué en raison de la nature insuffisante, non concluante ou imprécise des résultats des études menées, mais que la probabilité d’un dommage réel persiste dans l’hypothèse où le risque se réaliserait, le principe de précaution justifie l’adoption de mesures restrictives.

Ils saccagent des champs : injustifiable !

Suite à la destruction d’une parcelle de tournesol semence dans les Pyrénées Orientales, le journal agricole du département (L’agri du 1er septembre 2016) a publié un article avec notamment l’interview des deux faucheurs. Il s’agit de récidivistes.

Ils expliquent benoitement l’action comme si cela était normal. L’agriculteur victime ? On s’en fout…

Imagine-t-on des délinquants ayant agressé des policiers pavaner dans les journaux ?

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