Selon les faucheurs volontaires-des-villes, les agriculteurs-des-champs risquent de devenir dépendants des firmes. Ça, c’est Le grand argument de la mouvance écologiste qui pollue l’atmosphère ambiante. En achetant du désherbant et en utilisant des semences certifiées (donc auprès de semenciers), nous autres paysans, on serait esclaves du lobby agrochimique et agricole. La belle affaire.
Cette ineptie est en fait une insulte : les faucheurs nous prennent vraiment pour des gogos ! nous serions si stupides que nous serions « obligés » et « contraints » d’utiliser des solutions des semenciers. Mais enfin, si nous en utilisons, c’est parce que nous le « valons bien » comme dirait l’Oréal. Nous sommes libres de faire nous-mêmes nos propres semences ou non. Nous sommes libres d’acheter tels ou tels désherbants ! La petite différence avec les rares faucheurs qui sont agriculteurs, c’est que nous n’utilisons que des produits homologués et légaux. Houps, nous mettons dans le plat. Bon allons-y à fond alors. Ces mêmes faucheurs qui en appellent à la conscience citoyenne, au respect de la loi et patati patata, n’hésitent pas à utiliser chez eux des produits illicites et interdits ! A l’image de l’huile de neem, un pesticide naturel soupçonné d’être un… perturbateur endocrinien.
La famille Faucheur volontaire Juthier vantant l’utilisation d’un pesticide interdit
Jean-Luc Juthier détruisant un champ de tournesol autorisé
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