« Il [l’Etat] est donc hors la loi et il continue de favoriser la manne financière de l’Agrochimie sur les cultures françaises […]. » Cette phrase ne laisse pas de place au doute.
Et pourtant, ces propos ne sont pas ceux de faucheurs volontaires mais bien d’un journaliste, auteur de cet article paru dans La Dépêche du Midi le 24 novembre (ci-dessous). On y retrouve, du début jusqu’à la fin, la fine prose des militants anti-OGM :
- La dénonciation des Variétés Rendues Tolérantes aux Herbicides (VRTH), plus communément appelées par les faucheurs « OGM cachés » ;
- Un Etat hors-la-loi, pieds et mains liés à l’agrochimie ;
- Et le célèbre triptyque d’« actions non violentes », de « désobéissance civile » et d’ « inspection citoyenne », qui les rendrait intouchables.
Pas l’once d’un droit de réponse pour la RAGT de Calmont, victime de cet acte de délinquance – pour rappel, ce sont 80 faucheurs qui auraient détruit des milliers de doses de semences de tournesol[1]. Elle a pourtant, à juste titre, porté plainte contre ces faucheurs volontaires.
L’utilisation de la notion de « hors-la-loi », qualifiant ici l’Etat, interroge. Que sont les faucheurs volontaires s’ils ne sont pas des hors-la-loi ? S’introduire sur des propriétés privées constitue un délit. Et saccager des exploitations et outils agricoles est parfaitement illégal.
Mis à part tout ça, le journaliste relaie l’invitation des faucheurs pour une « soirée de lutte festive ».
Marre des Faucheurs préfère vous inviter à retenir la date du 7 décembre, date de la convocation au tribunal de Rodez des 28 faucheurs volontaires, à la suite de cette action de destruction à la RAGT de Calmont.
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