Actualité agricole, un seul mot d’ordre : laissez les agriculteurs travailler !

marre des faucheurs

Projet de loi d’orientation agricole, proposition de loi visant à libérer la production agricole des entraves normatives, proposition de loi visant à renforcer l’arsenal législatif face à la multiplication d’actions d’entrave à des activités agricoles, cynégétiques, d’abattage ou de commerce de produits d’origine animale,… Les textes parlementaires sur les sujets agricoles se multiplient au Parlement. Notre ras-le-bol semble avoir enfin trouvé un certain écho, avec un message : celui de nous laisser travailler ; un message qui, nous l’espérons, arrivera peut-être aux oreilles des férus de la destruction…

Car oui de nombreux agriculteurs ont dû faire face aux actes de destruction de certains activistes, comme les faucheurs volontaires.

Depuis plusieurs années, les Faucheurs volontaires se sont illustrés par leurs actions militantes visant à détruire nos cultures ou à s’opposer à certaines pratiques agricoles qu’ils jugent contraires à leurs convictions écologiques et sociétales. Ces actions commandos restent parfaitement illégales et ont donné lieu à plusieurs condamnations judiciaires. Ces dernières montrent que le statut de lanceurs d’alerte, que s’octroient les faucheurs volontaires, ne justifient en aucun cas les moyens de destructions auxquels ils ont recours.

Déjà en 2010, la justice avait condamné plusieurs membres des Faucheurs volontaires pour la destruction de parcelles d’essais d’OGM. Plus récemment, en 2021, le tribunal correctionnel de Toulouse a sanctionné plusieurs militants pour des dégradations à grande échelle sur des sites de stockage de semences traitées. Ces condamnations, accompagnées d’amendes et parfois de peines d’emprisonnement avec sursis, illustrent la volonté des autorités judiciaires de réaffirmer l’illégalité de ces actions et de défendre les droits des exploitants agricoles.

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Parmi les condamnations des Faucheurs volontaires :

2010 : Plusieurs membres des Faucheurs volontaires ont été condamnés pour la destruction de parcelles d’essais d’OGM (source). Par ailleurs, le tribunal correctionnel de Colmar a condamné des Faucheurs volontaires pour la destruction d’une parcelle de vigne transgénique appartenant à l’INRA. Les peines incluaient des jours-amendes et des peines de prison avec sursis, ainsi que des dommages et intérêts. (source)

2016 : En septembre, 21 Faucheurs volontaires ont dégradé des bidons de pesticides dans des jardineries en Ariège. Relaxés en première instance en 2021, ils ont été condamnés en appel en mai 2022 à 300 euros d’amende avec sursis (source).

2022 : En août, une soixantaine de militants ont détruit cinq parcelles de tournesols OGM à Vieillevigne, en Haute-Garonne. Trois d’entre eux ont été condamnés en mai 2022 à trois mois de prison avec sursis et à verser 458 000 euros de dédommagements (source).

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Nous soulignons par ailleurs l’examen de la proposition de loi, qui vise à durcir les sanctions contre les actes d’entrave aux activités agricoles, cynégétiques, d’abattage ou de commerce de produits d’origine animale. Le texte prévoit notamment des peines aggravées en cas de récidive et la possibilité d’émettre des interdictions de territoire pour les personnes reconnues coupables de ces actes.

Ainsi, si le débat sur les modes de production agricole reste légitime dans une société démocratique, il est également primordial de rappeler que le respect de la loi s’impose à tous. Les condamnations des Faucheurs volontaires rappellent que les actes de destruction et d’entrave ne peuvent être tolérés, car ils portent atteinte non seulement aux biens privés, mais également à l’état de droit et à la liberté d’entreprendre.

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