Il y a un mois jour pour jour, le collectif Marre des Faucheurs formulait le souhait que « la France reste un Etat de droit ».
Depuis, s’il n’y pas eu de nouvelles actions de destruction des faucheurs volontaires d’OGM, le ballet des procès bat son plein ; l’occasion pour les faucheurs de se retrouver et d’alimenter leur réseau de militants environnementalistes, hostiles aux agriculteurs responsables.
Dans nos champs, destruction et propos mensongers, en toute impunité.
Affirmant être les auteurs d’un véritable cri d’alerte, caution de leur désobéissance civile, les faucheurs volontaires rendent impossible un quelconque débat démocratique, raisonné, sur les recherches agronomiques pourtant essentiel à l’agriculture française. Confusion entre OGM et VTH[1], dénonciation de tournesols « imbibés » de pesticides, d’aliments « poison » ou de produits toxiques, … Les faucheurs volontaires continuent de mener un faux combat.
Incompétence et discours paradoxal.
Ainsi, alors qu’ils venaient d’envahir le Conseil régional de Rennes, les faucheurs volontaires dénonçaient « la ruine de l’agriculture paysanne, l’endettement des agriculteurs au profit des banques et grandes entreprises de l’agro-alimentaire, la diminution drastique de l’emploi agricole et l’atteinte à la santé des travailleurs et consommateurs. »[2]
Mais qui est-ce qui ruine nos productions en les détruisant ? Qui reste indifférent aux enjeux de santé publique, lorsqu’on sait notamment que les VTH permettent de lutter contre l’ambroisie (plante invasive, hautement allergène) ?
Pour le collectif Marre des Faucheurs, l’enjeu face à l’action des Faucheurs volontaires est multiple : environnemental, agronomique et sanitaire… Il est largement temps que la Justice mette fin à cette délinquance dont les agriculteurs sont les premières victimes.
Laisser un commentaire