Faucheurs volontaires : les victimes se font entendre

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Avant le procès en appel des faucheurs volontaires, le 9 avril 2013 à Orléans, les agriculteurs « victimes » communiquent auprès des médias. Fabien Labrunie et Michel Beauchesne, agriculteurs dans l’Indre-et-Loire, ont organisé une conférence de presse, à Tavers près d’Orléans, ce lundi matin.

« Avec ce procès, les faucheurs obtiennent une nouvelle tribune pour s’exprimer. Nous voulions arrêter la désinformation. La technique de la mutagénèse, soit l’accélération de la mutation des plantes, n’a rien à voir avec la transgénèse », souligne Fabien Labrunie, soutenu par André Merrien, directeur des études et recherches au Cetiom.

En 2010, les deux agriculteurs ont vu leurs plates-formes d’essais de tournesol, de 6.000 m² et de 150 m², détruites par une quarantaine de faucheurs volontaires. Une perte de récolte d’environ 1.000 euros.

Les deux faucheurs, condamnés à 5.000 € d’amende et trois mois de sursis, ont fait appel.

« Chacun peut avoir son opinion, mais ils n’ont pas le droit de saccager notre travail. Ce n’est pas le procès de la mutagénèse, mais celui de casseurs qui se sont introduits chez nous », ajoute Michel Beauchesne.

Les deux agriculteurs ont réactivé le collectif de soutien « Marre des faucheurs ». Une pétition, avec plus de 700 signataires, circule sur internet.

De leur côté, les faucheurs volontaires organisent un rassemblement, mercredi à 13h00, devant le tribunal d’Orléans.

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