Comment le crime organisé s’enracine dans les campagnes. Un rapport confidentiel de la gendarmerie détaille l’explosion des mafias de l’Est. C’est dans la presse de ce matin.
La gendarmerie tente de riposter. Et c’est une bonne chose. Mais on constate nous autres un autre type de destruction : une sorte de terrorisme vert.
Les faucheurs volontaires tout d’abord : des ignares de l’agriculture, méconnaissant totalement l’agronomie comme nous essayons de le montrer sur ce site. Nous en faisons les frais ici ou là depuis 2010 avec des parcelles détruites par ces zozos là. Ces délinquants d’un nouveau genre continue : ils ont détruit une parcelle de colza en Charente le 19 mai dernier et ont tenté samedi dernier (7 juin) de détruire un champ en Haute-Garonne. Les forces de l’ordre se sont interposés et ont empêché le saccage.
Le 26 mai dernier encore : un verger de 1700 pommiers a été tronçonné dans le Limousin. Le producteur a noté des revendications anti pesticides. Peut-être n’est-ce-pas un écologiste qui est l’auteur du méfait. Mais comment ne pas penser à toutes ces ONG environnementales extrémistes qui ne cessent de taper sur le dos des paysans laissant croire que l’air serait meilleur en ville que dans nos campagnes. Je ne peux m’empêcher de penser que les revendications farfelues et les actions médiatiques de ces ONG libèrent des individus peu équilibrés et les poussent à passer à l’action. Et les incite à détruire un verger.
Il ne me semble pas avoir entendu Stéphane Le Foll (Ministre de l’agriculture) et Ségolène Royal (Ministre de l’écologie) condamner ces actes de délinquance écologiste. Pourtant, les agriculteurs auraient apprécié entendre un message de soutien…
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