Pour répandre leur propagande, la créativité des faucheurs volontaires n’a pas de limite. Ainsi Jean-Luc Juthier qui a saccagé de très nombreux champs appartenant à des paysans publie maintenant un article dans le journal « le paysan d’Auvergne » du 28 avril dernier.
Il est l’auteur de la destruction d’une parcelle de 5 hectares en Côte d’Or le 15 avril 2017.
Notre journaliste en herbe oublie de mentionner que les militants écologistes se sont trompés de champ ce jour-là près de Dijon. Ceux-ci cherchaient des cultures issues de la mutagénèse et ont en fait saccagé une autre parcelle. Mais qu’importe. Chez les faucheurs, on n’est pas à une approximation près.
Il est scandaleux que ce personnage puisse écrire des inepties aussi grosses que la violence à laquelle il recourt. Selon lui, les paysans utiliseraient des variétés qui ne font l’objet d’aucune évaluation. Il est étonnant qu’un militant ayant rasé un champ s’autorise ensuite à poser la question d’une évaluation réglementaire. Comme si un délinquant ayant brulé une voiture poserait la question de l’évaluation de la boîte de vitesse… Monsieur Juthier, contrairement à ce que vous semblez affirmer, la France n’est pas une République bananière. Les paysans utilisent des variétés de semence autorisée. Tout est légal, ne vous en déplaise. Le même Juthier se permet d’écrire sans vergogne : le paysan « ne peut savoir de quelles variétés il s’agit, mais fait confiance aux semenciers pour l’obtention de variétés plus résistantes aux maladies ». Notre militant radical prend ainsi les agriculteurs pour des abrutis.
Notre journaliste mentionne enfin qu’une « une longue et intéressante discussion » avec le paysan victime s’est ouverte.
Juthier oublie encore de mentionner que le paysan a porté plainte…
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