Les Faucheurs Volontaires veulent étiqueter des produits OGM : une mascarade !

 Les Faucheurs Volontaires annoncent vouloir étiqueter dans des magasins des produits qui contiendraient des OGM. Ce groupuscule semble vouloir cibler les tournesols et colzas.

Les paysans rassemblés dans le collectif Marre des Faucheurs dénoncent cette mascarade :

-       Les militants environnementalistes vont-ils se rendre dans les chaines de magasin bio ? En effet, s’ils allaient au bout de leur logique, ils devraient également étiqueter l’huile de tournesol oléique[1] bio qui est un excellent substitut à l’huile de palme. Ce tournesol produit en agriculture biologique intègre des lignées issues de la mutagénèse que les Faucheurs Volontaires considèrent comme OGM ! Plus de 80% du tournesol bio est ainsi oléique. Or, le cahier des charges défini pour la production et l’étiquetage Agriculture Biologique interdit la culture de variétés OGM !

-       Pour appuyer leur argumentation, les Faucheurs Volontaires font une lecture volontairement biaisée d’un avis de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 25 juillet 2018. La Cour avait pourtant clairement statué que les tournesols et colza issus de la mutagénèse qui sont actuellement cultivés en France, sont exemptés de l’application des exigences de la Directive 2001/18. En effet, la directive 2001/18 sur les OGM « ne s’applique pas aux organismes obtenus au moyen de certaines techniques de mutagénèse, à savoir celles qui ont été traditionnellement utilisées pour diverses applications et dont la sécurité est avérée depuis longtemps ».

 

 

 

 

Marre des Faucheurs rappelle que la mutagénèse a été mise au point et développée il y a plus de 50 ans par la recherche publique. Cette technique bénéficie aussi bien à l’agriculture biologique que conventionnelle.

 

 

Marre des Faucheurs : Nous sommes plusieurs agriculteurs à avoir subi depuis 2010 des destructions de nos champs de tournesol. Ces saccages ont été menés parfois de nuit selon des méthodes commandos parfaitement rodées. Aujourdhui, nous ne pouvons plus accepter le discours des Faucheurs et leur diktat qui relèvent dune manipulation doublée dune grande violence. Cest pourquoi, nous prenons la parole. Le 25 mai 2016, la Cour de Cassation a rendu son verdict en rejetant la demande de trois faucheurs volontaires. Les faucheurs volontaires, condamnés à trois mois de prison avec sursis et dommages et intérêts, ont vu leur peine aggravée par 4 000 de dommages et intérêts supplémentaires. Marre des Faucheurs rassemble des paysans qui ont subi des destructions dans lAllier, lIsère, le Rhône, la Drôme et lIndre-et-Loire.

CP MdF – FV magasin – 040319


[1] https://www.quintesens-bio.com/page-culture-production/tournesol-oleique/

Faucheurs Volontaires : de vrais délinquants et une enquète foireuse

Résultat de recherche d'images pour "faucheurs"Le site web Basta Mag revient sur la décision de la Cour de Justice de Dijon sur la relaxe des faucheurs volontaires suite à la destruction de parcelles d’expérimentation et de l’envahissement des locaux de Dijon Céréales en novembre 2016. Le 17 janvier 2018, les faucheurs ont été relaxés car l’enquête réalisée par les forces de l’ordre était tellement imprécises que les jugent l’ont considérée comme nulle. Le jugement précise qu’une revendication ne peut pas se substituer à une constatation précise des faits. On peut légitimement se poser la question si l’enquête n’a pas été délibérément malmenée. La conséquence de cette décision qui ne sera pas jugée en appel est que les faucheurs peuvent à continuer détruire,  saccager et revendiquer leur vandalisme sans que cela conduise à une condamnation.

En cas de destruction, les forces de l’ordre doivent faire un recensement précis des preuves sur les auteurs présumés et leur mode opératoire.

Le site environnementaliste militant Inf’Ogm précise la pensée de l’avocat des faucheurs – Guillaume Tumerelle :« cet argumentaire est donc fort intéressant pour la transparence des cultures mises à l’essai par les coopératives ». Il souligne aussi que « la relaxe est prononcée pour un défaut de caractérisation de l’infraction de destruction de bien d’autrui, le tribunal a donc retenu notre argumentaire. Les industriels des pesticides et des semences ne pourront plus contourner la législation OGM entraînant sans cesse une augmentation des consommations de pesticides. ».

Maître Tumerelle fait (volontairement ?) une lecture biaisée car la Cour n’a pas retenu l’argumentaire des faucheurs – qui ont revendiqué l’action à la barre – contre les plantes tolérantes aux herbicides. Les magistrats ne se sont  prononcés ni sur ce point ni sur le réglementation.

Ce jugement risque donc de justifier d’autres éventuelles destructions.

Les magistrats relaxé les faucheurs car l’enquête a été foireuse. Voilà, c’est dit !

 

Grenoble : un séminaire sur les sciences un peu court en bouche

Sur internet, nous avons pu lire un compte-rendu d’un séminaire présenté par un certain Christophe Baticle le lundi 8 octobre 2018, à la Maison des Sciences de l’Homme de Grenoble. Le sujet concerne la science et ses contestations.

Après avoir parlé des chasseurs qui « font usage de connaissance scientifique très tôt », l’auteur aborde le sujet, du côté des sujets agricoles. Il prend l’exemple des VrTH (variétés rendues tolérantes à un herbicide) que nous connaissons bien ! Mais notre auteur fait de grosses approximations du type : « Les VrTH, ces espèces végétales mutées de manière artificielle ».

Pas forcément ! Les scientifiques nous expliquent qu’il existe la mutagénèse aléatoire et la mutagénèse dirigée. La mutagénèse existe naturellement dans la nature. Les gènes mutent tout simplement dans la nature. Et c’est l’honneur des scientifiques de repérer ces phénomènes pour ensuite les reproduire en laboratoire.

Un peu plus loin : « les espèces VRTH sont en effet tolérantes au glyphosate ainsi qu’à d’autres pesticides ». Faux.

Les VRTH que nous pouvons utiliser ne sont pas tolérants au glyphosate. Ce dernier est un désherbant total et si nous l’utilisions sur nos cultures de tournesol ou de colza, il n’y aurait plus de culture du tout… !

Encore : « il existe également une inquiétude de la part des agriculteurs, face à l’utilisation des VrTH. ».Il faudrait que l’auteur nous fasse part de ses sources pour se permettre d’avancer cette affirmation. Son propos n’est pas précis : certains agriculteurs ont besoin de VTH pour désherber leur champ, notamment dans des situations difficiles, d’autres n’en n’ont absolument pas besoin car ils ne cultivent pas d’oléagineux, d’autres ont leurs habitudes et ne souhaitent pas les changer, d’autres enfin ne voient pas l’intérêt pour eux…

On aurait aimer lire un compte-rendu un peu plus rationnel.

 

La créativité littéraire des faucheurs masque leur délinquance

La créativité littéraire des Faucheurs volontaires n’a pas de limite. C’est toujours une source d’étonnement de voir combien ce groupuscule vieillissant est capable de transformer la réalité. Ainsi donc 70 militants environnementalistes ont déposé le 16 octobre dernier leur nom au tribunal de Rodez pour revendiquer le saccage de 2 hectares de tournesol opéré le 15 août 2018.

- Ils disent avoir « neutralisé » une parcelle. Comme s’il s’agissait d’une bombe nucléaire. A les lire, on a l’impression qu’ils sont intervenus pour sauver Hiroshima.

- Ils se présentent comme « lanceurs d’alerte ». Tiens, cela pourrait donner des idées aux délinquants du 31 réveillon de la Saint Sylvestre qui pourraient revendiquer leur vandalisme au nom d’une pseudo alerte en vue de neutraliser les véhicules qui sont des polluants notoires…

- Ils se disent « non violents »… 2 hectares de tournesol ravagés, le travail d’agriculteurs saccagé… N’est-ce pas violent de détruire une récolte ?

- On apprend ainsi que l’action des Faucheurs est « solidaire ». Et quoi d’autre encore : charitable, joyeuse, bienveillante… ?

Les Faucheurs Volontaires disent assumer leurs actes ? On attend toujours qu’ils se dénoncent dans l’affaire d’un champ de tournesol de 11 hectares saccagé, chez l’un de nos collègues paysans en 2011. Ils ont agi de nuit, masqué. Pour ne pas être vu. Comme des délinquants…

Les activistes végans ne sont pas des « crétins » mais des délinquants

Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde… Voilà que la tête de liste écologiste pour les européennes Yannick Jadot (EELV), même s’il condamne « sans ambiguïté » les attaques de boucheries perpétrées par des activistes végans, les qualifie de « crétins ». C’était sur France info le 12 octobre dernier. Sauf que Monsieur Jadot, ces activistes ne sont pas des crétins mais des délinquants. Il est important de bien qualifier les faits dont se rendent responsables ces militants environnementalistes sous peine de croire que vous êtes légèrement complice…