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Saccager, le (nouveau) leitmotiv de la mouvance écologiste

marre des faucheurs

Les violentes manifestations contre les réserves d’eau ont une nouvelle fois cristallisé l’opposition entre ceux qui accapareraient les terres agricoles et ceux qui les défendraient, entre les marionnettes de l’agro-industrie et les sauveurs de la planète. Finalement, entre ceux qui se tromperaient depuis toujours et ceux qui détiendraient la vérité. Ainsi, tout comme la guerre de l’eau, la guerre des mots bat son plein depuis quelques semaines – « écoterrorisme » VS « terrorisme d’Etat », « insurrection » VS « répression », « radicalisation des activistes écologistes » VS « criminalisation des écologistes », « bafouement de l’état de droit » VS « détricotage de la démocratie environnementale » – révélant sans peine la confrontation de deux visions de la cause environnementale.

Convergence des luttes et banalisation de la violence

Des faucheurs volontaires aux détracteurs des retenues d’eau devenues des méga-bassines dans la bouche des écologistes, on ne peut alors s’empêcher de faire un parallèle entre leurs motivations qui semblent poursuivre un seul et même objectif : détruire. Détruire les moyens de production agricole et détruire le travail des agriculteurs. Nous avons dénoncé ces saccages menés jusque dans nos champs. Menées par les faucheurs volontaires, ces opérations de destruction ont pour but de dénoncer les variétés issues de la mutagénèse, notamment les variétés tolérantes aux herbicides. Nous avons toujours pointé l’ignorance agronomique de ces visiteurs du soir de nos exploitations. Nous avons dénoncé avec force l’aveuglement idéologique, la revendication de l’état de nécessité, l’absence totale de débats, etc.

Mais ce qui nous inquiète le plus, c’est qu’aujourd’hui ces actions militantes sont de plus en plus violentes et ne semblent plus se limiter à des actes de vandalisme. On assiste à un glissement de la nature des actions écologistes et à une véritable convergence des luttes, soutenue par de nombreuses personnalités politiques (représentants de partis politiques, députés, eurodéputés) et publiques.

Un alibi : la « protection des communs »[1]

Les récents procès des Faucheurs volontaires et les dernières prises de position du Gouvernement quant à ces violences se veulent rassurants : l’état de nécessité prôné par les militants ne semblent plus suffire pour légitimer un acte de destruction.[2]

Mais jusqu’où iront les militants pour défendre leurs idées ? Dans plusieurs articles de presse, ils partagent leur « rage » et leur « rancœur », allant jusqu’à s’identifier aux ressources qu’ils défendent[3] et à se prendre pour des guerriers ; plusieurs signes qui montrent que leur lutte ne fait que commencer et que le chaos se doit de régner.

Les agriculteurs vivent l’équivalent de la lutte anti-bassine en permanence. Menaces, intimidations, accusations. Où allons-nous ?



[1] Expression employée par le Collectif Bassines non merci

[2] Depuis 2010, il y a eu environ une trentaine de saccages de programme de recherches ou de cultures en France : seulement treize enquête ont été lancées, six procès, la plupart classés, et deux condamnations (en 2016 et 2023) https://www.lopinion.fr/economie/faucheurs-volontaires-la-fin-de-limpunite

[3] « Nous sommes l’eau qui se défend », Collectif Bassines non merci

Procès de Villy-Le-Moutier (Côte-d’Or) : Condamnation des Faucheurs volontaires pour destruction du bien d’autrui

marre des faucheurs

Marre des Faucheurs rappelle que les Faucheurs n’ont toujours pas payé les dommages et intérêts de leur condamnation de 2016 ! A quoi sert une condamnation si elle n’est pas suivie d’effet ?

Le 07 mars 2023 - Le tribunal de Dijon a condamné six Faucheurs et Faucheuses Volontaires, jugés le 14 décembre 2022, à 800 € d’amende chacun avec sursis, à l’encontre de KWS à

3 288 € de préjudice, et à l’encontre de l’agriculteur qui hébergeait l’essai à la somme totale de 8 500 € de préjudice.

Une juste condamnation et un signal rassurant envoyé aux paysans

Si la condamnation pénale n’est pas conséquente, en retenant l’infraction « destruction du bien d’autrui » et non l’état de nécessité comme prôné injustement par les Faucheurs, la Justice envoie un signal rassurant aux paysans.

Pour rappel, les faits se sont déroulés le 15 avril 2017. Des Faucheurs Volontaires détruisent 5 hectares de colza appartenant à un agriculteur à Villy-le-Moutier en Côte d’Or. Selon les militants, le colza serait un « OGM caché » et les consommateurs seraient trompés. Les Faucheurs oublient de mentionner que les semences détruites sont inscrites au catalogue officiel des semences. Il s’agit là de la procédure réglementaire qui permet aux agriculteurs d’utiliser des graines en toute légalité. Les paysans ont aussi la liberté d’acheter ou non les désherbants qui sont associés. Tout est donc légal et rien n’est caché…

Les Faucheurs Volontaires continuent à avoir tout faux. Dans un arrêt rendu le 07 février 2023, la Cour de Justice de l’Union européenne a estimé que les organismes obtenus par mutagénèse aléatoire in vitro sont exclus du champ d’application de la directive 2001/18 sur la dissémination des OGM.  Les variétés tolérantes aux herbicides que les Faucheurs contestent ne sont pas des OGM. L’arrêt précise en effet que l’exemption prévue par cette même directive répond au double critère « d’une utilisation traditionnelle des techniques/méthodes de mutagénèse » et « dont la sécurité est avérée depuis longtemps ». Et que « les effets inhérents aux cultures in vitro ne justifient pas d’exclure de l’exemption les organismes répondant à ces deux critères. »  

Les semences de tournesol et de colza tolérants aux herbicides sont donc en dehors du champ de la réglementation « OGM ».

Amateurisme des Faucheurs Volontaires sur les sujets agronomiques

Les différents procès successifs le rappellent : ces actes de destruction sur des parcelles d’essais montrent l’absence de maîtrise des sujets agronomiques par les Faucheurs Volontaires ; contrairement aux professionnels, responsables, qui ont besoin de solutions pour désherber leurs champs et qui s’inscrivent dans une démarche de transparence.

Des Faucheurs Volontaires remontés face à cette condamnation et la nécessaire vigilance des pouvoirs publics

Ce verdict ne semble toutefois pas calmer l’ardeur des Faucheurs qui déclaraient dans un communiqué à la suite de la condamnation : « Les Faucheurs et Faucheuses volontaires d’OGM restent déterminés, et continueront à jouer leur rôle de lanceurs d’alerte, autant par des actions de désobéissance civile que devant les tribunaux. »[1]. Marre des Faucheurs reste tout aussi déterminé à ne pas laisser leur discours manipulateur et leur violence se propager. Un saccage est et reste un acte de vandalisme, quelles que soient les motivations !

Marre des Faucheurs : les Faucheurs Volontaires condamnés

« Nous sommes plusieurs agriculteurs à avoir subi depuis 2010 des destructions de nos champs de tournesol. Ces saccages ont été menés parfois de nuit selon des méthodes commandos parfaitement rodées. Nous ne pouvons plus accepter le discours des Faucheurs et leur diktat qui relèvent d’une manipulation doublée d’une grande violence ». Marre des Faucheurs rassemble des paysans qui ont subi des destructions dans lAllier, lIsère, le Rhône, la Drôme et lIndre-et-Loire.

Le 25 mai 2016, la Cour de Cassation a rendu son verdict en rejetant la demande de trois faucheurs volontaires. Les faucheurs volontaires, condamnés à trois mois de prison avec sursis et dommages et intérêts, ont vu leur peine aggravée par 4 000 € de dommages et intérêts supplémentaires soit un total de 11 000 euros pour des saccages de parcelles de tournesol en juillet 2010 près de Tours. Les paysans victimes attendent toujours le versement des sommes.

En août 2017, 62 faucheurs volontaires s’étaient rendus sur des parcelles d’essais agronomiques à Vieillevigne dans le seul objectif de les saccager. Jugés au tribunal d’instance de Toulouse en mars 2022, seuls 3 d’entre eux avaient eu le droit à un procès. Le mercredi 11 mai 2022, le tribunal de Toulouse les a condamnés à trois mois de prison avec sursis et 458 000 euros de dédommagement.

Mutagénèse et OGM : les mensonges et délits des Faucheurs volontaires juridiquement discrédités par le nouvel arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne.

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Le 9 février 2023 – Dans un arrêt rendu le 07 février 2023, la Cour de Justice de l’Union européenne a estimé que les organismes obtenus par mutagénèse aléatoire « in vitro » sont exclus du champ d’application de la directive 2001/18 sur la dissémination des OGM. Le collectif Marre des Faucheurs tient à revenir sur ce nouvel arrêt et à rappeler que les multiples interprétations de la directive 2001/18 par les parties prenantes (Conseil d’Etat, associations, etc.) ont conduit à accuser les agriculteurs de cacher des OGM ; des accusations qui ont parfois mené à détruire des parcelles agricoles.

Ce nouvel arrêt nous apprend donc que …

… Les variétés tolérantes aux herbicides ne sont pas des OGM.

L’arrêt précise en effet que l’exemption prévue par cette même directive répond au double critère « d’une utilisation traditionnelle des techniques/méthodes de mutagénèse » et « dont la sécurité est avérée depuis longtemps ». Et que « les effets inhérents aux cultures in vitro ne justifient pas d’exclure de l’exemption les organismes répondant à ces deux critères. »
Les semences de tournesol et de colza tolérants aux herbicides sont donc en dehors du champ de la réglementation « OGM ».

Le collectif Marre des Faucheurs rappelle que les variétés tolérantes aux herbicides (VTH) permettent de mener une lutte raisonnée contre les adventices en réduisant les utilisations de désherbants. Sans elles, il n’y aurait plus de surfaces de tournesol dans certaines zones en France en raison notamment de la pression de l’ambroisie, espèce envahissante qu’il est très difficile de maîtriser sans VTH.

Les actions de saccage des Faucheurs volontaires, en plus d’être illégales, sont infondées.

Les Faucheurs volontaires prétendent se battre pour les droits des paysans. Pourtant, prétextant agir par nécessité, cela ne les empêche pas de venir détruire leurs outils de travail. Saccager est un délit. Invoquer l’état de nécessité sur le plan juridique ne tient pas la route.

Le collectif Marre des Faucheurs n’est pas dupe : au lendemain de ce nouvel arrêt, les « OGM-anxieux » attendent probablement avec impatience que le Conseil d’Etat se prononce à nouveau sur « ces abus juridiques ». Toutefois, ce nouvel arrêt de la CJUE devrait éclairer les décisions de Justice pour les prochains procès des Faucheurs volontaires.

Marre des Faucheurs : les Faucheurs Volontaires condamnés

« Nous sommes plusieurs agriculteurs à avoir subi depuis 2010 des destructions de nos champs de tournesol. Ces saccages ont été menés parfois de nuit selon des méthodes commandos parfaitement rodées. Nous ne pouvons plus accepter le discours des Faucheurs et leur diktat qui relèvent d’une manipulation doublée d’une grande violence ». Marre des Faucheurs rassemble des paysans qui ont subi des destructions dans l’Allier, l’Isère, le Rhône, la Drôme et l’Indre-et-Loire.

Le 25 mai 2016, la Cour de Cassation a rendu son verdict en rejetant la demande de trois faucheurs volontaires. Les faucheurs volontaires, condamnés à trois mois de prison avec sursis et dommages et intérêts, ont vu leur peine aggravée par 4 000 € de dommages et intérêts supplémentaires soit un total de 11 000 euros pour des saccages de parcelles de tournesol en juillet 2010 près de Tours. Les paysans victimes attendent toujours le versement des sommes.

 

En août 2017, 62 faucheurs volontaires s’étaient rendus sur des parcelles d’essais agronomiques à Vieillevigne dans le seul objectif de les saccager. Jugés au tribunal d’instance de Toulouse en mars 2022, seuls 3 d’entre eux avaient eu le droit à un procès. Le mercredi 11 mai 2022, le tribunal de Toulouse les a condamnés à trois mois de prison avec sursis et 458 000 euros de dédommagement.

2023 : la promesse d’un bouleversement réglementaire pour les « OGM-anxieux »

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Reste à savoir quelle en sera l’issue…

 2022 a été une année parsemée de procès pour les faucheurs volontaires : saccages de parcelles d’essais (Vieillevigne), de cultures de colza (Villy-Le-Moutier), de semences de tournesol (RAGT de Calmont), de bidons de glyphosate (Finistère et Morbihan), …

Des procès qui ont remis au cœur de l’actualité l’argumentaire traditionnel – et infatigable – des faucheurs volontaires : état de nécessité, désobéissance civile, OGM cachés et variétés tolérantes aux herbicides (VTH), …

Ils furent également l’occasion pour le collectif Marre des Faucheurs de rétablir certaines vérités sur ces sujets, aux enjeux fondamentaux, parfois vitaux, pour les paysans français.

Le Collectif retient par ailleurs avec optimisme quelques conclusions de représentants de la Justice :

  • « Il existe d’autres moyens pour sensibiliser l’action politique et citoyenne. Un acte de dégradation n’en est pas un. »
  • Les Faucheurs volontaires sont un « groupe qui dicte le mal et le bien », « l’embryon d’une forme de totalitarisme […] qui ne respecte pas les principes démocratiques.[1] »

2023 ne sera pas tout repos. En effet, les échéances juridiques et réglementaires prévues vont très probablement redonner du grain à moudre aux activistes :

-  7 février : la cour de Justice de l’Union européenne rend son arrêt sur l’encadrement juridique de la mutagénèse.

-  Juin 2023 : révision de la directive sur les OGM (directive 2001/18) avec la question des nouvelles techniques de sélection variétale.

-  4e trimestre 2023 : révision des directives de commercialisation, avec la question du contrôle et de la certification des semences et des plants.

Si Marre des Faucheurs juge la tenue de ces débats absolument nécessaire, tant d’un point scientifique et réglementaire que philosophique et sociétal, le collectif tient à mettre en garde contre les prises de positions idéologiques, parfois hors-sol, et la menace de nouvelles atteintes à nos outils de production.

Un saccage demeure un acte de vandalisme !

Procès de 6 faucheurs volontaires pour saccage le 14 décembre 2022 à Dijon – Les 3 mensonges des faucheurs volontaires

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Procès de 6 faucheurs volontaires pour saccage le 14 décembre 2022 à Dijon

Les 3 mensonges des faucheurs volontaires

Pour démêler le vrai (que l’on cherche toujours chez les Faucheurs volontaires) du faux (omniprésent dans leur discours)…

Le 13 décembre 2022 - 6 Faucheurs Volontaires de cultures doivent comparaître le mercredi 14 décembre 2022 à 8h30 au Tribunal de Grande Instance de Dijon pour avoir saccagé une parcelle de colza en 2017. Ce procès est l’occasion pour Marre des faucheurs qui réunit des paysans victimes des faucheurs volontaires de décortiquer la propagande de ces derniers.

1er mensonge.

Le 15 avril 2017, des faucheurs volontaires détruisent 5 hectares de colza appartenant à un agriculteur à Villy-le-Moutier en Côte d’Or. Selon les militants, le colza serait un « OGM caché » et les consommateurs seraient trompés. Les faucheurs oublient de mentionner que les semences détruites sont inscrites au catalogue officiel des semences. Il s’agit là de la procédure réglementaire qui permet aux agriculteurs d’utiliser des graines en toute légalité. Les paysans ont aussi la liberté d’acheter ou non les désherbants qui sont associés. Tout est donc légal et rien n’est caché.

2ème mensonge par omission.

Le champ de colza saccagé a été obtenu grâce à une méthode différente de la transgénèse : la mutagénèse. De très nombreuses variétés ont été mises au point grâce à cette technique comme le tournesol riches en acide oléique (oméga-9), des pamplemousses sans pépins, des variétés de riz, de chou, de chèvrefeuille, etc. Et ce pour le plus grand bénéfice de l’agriculture raisonnée et biologique !!

3ème mensonge lui aussi par omission.

D’un point de vue juridique, les Faucheurs volontaires affirment que les variétés obtenues grâce à la technique de la mutagénèse devraient être régies par la directive européenne 2001.18 qui concerne les OGM. La Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a été́ invitée à se prononcer sur l’interprétation de cette directive 2001/18. Or, le Premier avocat général de la CJUE a proposé le 27 octobre 2022 à la Cour de confirmer l’exclusion de la mutagenèse aléatoire in vitro du champ d’application de la directive 2001/18. Pourtant, dans leur communication, les Faucheurs « exigent l’application immédiate de l’arrêt de la Cour de Justice Européenne pour tous les OGM ». Sauf que l’avocat général dit exactement l’inverse…

Rien ne peut justifier la destruction du bien d’autrui, le viol de la propriété privée et le saccage du travail de paysans. Le vandalisme maquillé derrière l’expression « désobéissance civile » est un acte violent qui créé un traumatisme auprès des agriculteurs. Les Faucheurs volontaires, dans leur immense majorité, ne sont pas des agriculteurs et vivent éloignés des réalités agronomiques. Les producteurs qui sont des professionnels responsables ont besoin de solutions pour désherber leurs champs et non d’incantations venues de militants radicaux.

Marre des Faucheurs : les Faucheurs Volontaires condamnés

« Nous sommes plusieurs agriculteurs à avoir subi depuis 2010 des destructions de nos champs de tournesol. Ces saccages ont été menés parfois de nuit selon des méthodes commandos parfaitement rodées. Nous ne pouvons plus accepter le discours des Faucheurs et leur diktat qui relèvent d’une manipulation doublée d’une grande violence ». Marre des Faucheurs rassemble des paysans qui ont subi des destructions dans l’Allier, l’Isère, le Rhône, la Drôme et l’Indre-et-Loire.

Le 25 mai 2016, la Cour de Cassation a rendu son verdict en rejetant la demande de trois faucheurs volontaires. Les faucheurs volontaires, condamnés à trois mois de prison avec sursis et dommages et intérêts, ont vu leur peine aggravée par 4 000 € de dommages et intérêts supplémentaires soit un total de 11 000 euros pour des saccages de parcelles de tournesol en juillet 2010 près de Tours. Les paysans victimes attendent toujours le versement des sommes.

En août 2017, 62 faucheurs volontaires s’étaient rendus sur des parcelles d’essais agronomiques à Vieillevigne dans le seul objectif de les saccager. Jugés au tribunal d’instance de Toulouse en mars 2022, seuls 3 d’entre eux avaient eu le droit à un procès. Le mercredi 11 mai 2022, le tribunal de Toulouse les a condamnés à trois mois de prison avec sursis et 458 000 euros de dédommagement.