Catégorie Leur vrai visage

Echiré (Deux-Sèvres) : comment les Faucheurs travestissent la réalité

La capacité des Faucheurs volontaires et de leur organisme INF’OGM a renversé les valeurs est sidérante. le site militant rapporte : « Le 27 mai 2019, à Echiré, au lieu dit Les plantes, dans les Deux-Sèvres, les Faucheurs volontaires ont neutralisé [saccagé violemment aurait plus juste] une parcelle de colza rendu tolérant tolérant à un herbicide (VrTH) par mutagénèse dirigée.

Ces OGM mutés sont depuis le 25 juillet 2018 soumis à la réglementation OGM (directive 2001/18). Or cette plateforme d’essai de 100 m2 appartenant à la société Statphyt – Agro Sciences n’a pas été autorisée comme un essai OGM. Cet essai est donc illégal. Les Faucheurs demandent « la suppression immédiate de la culture des [VrTH] qui ont envahi nos champs et nos assiettes depuis une dizaine d’années. (…) Ce sont des fausses solutions à des problèmes agronomiques créés par les pratiques de l’agriculture industrielle ».

SAUF QUE :

- détruire un essai est un acte de délinquance

- s’introduire dans une propriété privée doit être puni…

On connait les éléments de langage des faucheurs : « on vient détruire parce que nous sommes en état de nécessité ». Mais l’argument ne tient pas un seconde car es essais agronomiques réalisés sont archi légaux et réalisées avec des solutions autorisées.  Fermez le ban.

 

L’affaire tournesol : un acte de délinquance qui ne dit pas son nom !

Des militants environnemehilarity-1349125_960_720ntalistes viennent d’inventer «  l’Affaire tournesol ». Celle-ci consiste à « disséminer des graines biologiques » de tournesol afin, de « contrecarrer la production de tournesol tolérant aux herbicides (VTH) qu’ils considèrent comme OGM. Ils ont mené une opération dans la commune de Lodève dans l’Hérault le 1er juin dernier. C’est un peu comme si les hackers cherchaient à inoculer un virus informatique dans le but de dénoncer l’utilisation de logiciels autorisés ! C’est un acte de délinquance.

Ces militants ne cessent de dire qu’ils ne souhaitent pas s’en prendre aux agriculteurs et que ceux-ci sont victimes d’un « système ». Pourtant cette nouvelle action montre, une fois de plus, qu’il n’en est rien. Peu importe que les faucheurs volontaires détruisent nos champs, peu importe qu’ils cherchent à polluer nos parcelles de tournesol désormais. Ce qui compte pour eux, c’est de faire parler d’eux sur notre dos.

Disons le haut et fort : ces écologistes ne connaissent rien à l’agriculture. Pourquoi ne vont-ils pas détruire des champs de triticale qui est un croisement forcé en laboratoire entre le seigle et le blé. C’est une culture très utilisée en Agriculture biologique et qui n’est en rien naturelle. Pourquoi ne saccagent-ils les champs de tournesol oléique bio que l’on peut considérer comme OGM selon la réglementation européenne, si l’on suit le raisonnement de ces mêmes écologistes ?

Les activistes végans ne sont pas des « crétins » mais des délinquants

Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde… Voilà que la tête de liste écologiste pour les européennes Yannick Jadot (EELV), même s’il condamne « sans ambiguïté » les attaques de boucheries perpétrées par des activistes végans, les qualifie de « crétins ». C’était sur France info le 12 octobre dernier. Sauf que Monsieur Jadot, ces activistes ne sont pas des crétins mais des délinquants. Il est important de bien qualifier les faits dont se rendent responsables ces militants environnementalistes sous peine de croire que vous êtes légèrement complice…

Le bide des faucheurs volontaires à Dijon – décryptage

faucheurs dijon avril 2018Les faucheurs volontaires ont visiblement raté leur rassemblement à Dijon les 5 et  6 avril dernier.

Privés de procès en raison d’une grève des avocats, les militants écologistes ont, du coup, cherché à enfumer la presse.

Le premier ressort des mouvements activistes consiste à organiser des « happenings » pour offrir une image visuelle aux media. Or les faucheurs volontaires se sont heurtés à la faiblesse de leur troupe. Seuls 100 à 150 militants ont répondu présents à leur appel. Et l’on a finalement vu quelques retraités (même si nous n’avons rien contre les retraités) sillonner Dijon en distribuant des tracts contre les « OGM cachés ».

Du coup, les faucheurs ont cherché à dénicher un scoop. Sonner trompettes et clairons. Le voici :

Pour obtenir les colzas « Clearfield » (ou VTH Variétés Tolérantes aux Herbicides), la société BASF, en plus de la mutagenèse, aurait « utilisé une autre technique : la multiplication in vitro de cellules de pollen, destinée à en transformer le plus grand nombre possible en embryons, puis en plantules. Ce procédé permet de gagner plusieurs années de multiplication et d’évaluation des nouvelles plantes afin d’accélérer l’arrivée des profits résultant de la commercialisation des nouvelles semences. »

Le scoop fait pschitttt… Car il n’y a rien de nouveau pour qui s’intéresse à l’agronomie. Et il n’y a rien de scandaleux à cela. 75% des surfaces de colza sur notre territoire proviennent de semences hybrides issues de cette technique décriée par les faucheurs.

Il est pour le moins étonnant que les faucheurs se réveillent maintenant d’autant que cette technique est largement utilisée pour le piment, l’asperge, l’orge, l’aubergine et le blé. 

Il est évident que la démarche des faucheurs est de tout interdire notamment dans le secteur de la recherche variétale.

Notons un point amusant soulignée par la société BASF dans un communiqué de presse : contrairement à ce qu’affirme les faucheurs, BASF n’est pas une entreprise semencière et ne commercialise donc pas de semences contrairement à ce qu’affirme la Confédération paysanne. 

Derrière le folklore des faucheurs se cachent des actes violents. N’oublions pas qu’ils doivent comparaître devant le tribunal de Dijon le 15 et 16 novembre 2018 pour avoir saccagé une parcelle d’essai mené par un agriculteur, essai qui avait pour objectif de limiter le recours aux produits phytosanitaires.

Ne nous y trompons pas, c’est bien les faucheurs qui doivent être jugés pour leur saccage et non les agriculteurs pour les techniques qu’ils utilisent en toute légalité !

Dijon : ce que les Faucheurs volontaires nous cachent

FVLes Faucheurs volontaires sont privés de procès à Dijon en raison… d’une grève des avocats.

38 militant radicaux devaient comparaitre ce jeudi 5 avril au tribunal en Côte d’Or pour avoir saccagé une parcelle de colza en novembre 2016. Les faucheurs avaient rameuté le banc et l’arrière banc pour transformer ce procès en tribunal médiatique contre l’agriculture. Patatra, le mouvement social des avocats les prive d’une tribune médiatique. A la va-vite, les militants maintiennent la kermesse qu’ils avaient prévu. Pendant deux jours, leur groupuscule va faire acte de présence à Dijon.

 On connait leurs arguments :

-       Le système agricole cultive des OGM qui seraient « cachés ».

Les Faucheurs veulent instruire le procès de la mutagénèse. Cette technique est pourtant très connue en agriculture. Et le bio en profite largement. C’est le cas du blé Rénan qui est la variété la plus répandue en bio. Citons également les 350 000 hectares de Triticale, un hybride artificiel entre le blé et le seigle bio, cultivé aussi en majorité en bio.

-       Les agriculteurs seraient aux mains de l’agrochimie.

Nous autres producteurs serions privés de notre liberté de choix. Notez la subtilité de l’argument qui nous fait passer – nous autres paysans – pour des benêts. Messieurs les faucheurs, sachez-le une bonne fois pour toute : nous sommes libres d’utiliser ou non telle ou telle semence. Faut-il que vous soyiez à ce point éloignés de l’agriculture pour avancer de telles contre-vérités ?

-       Les variétés tolérantes aux herbicides (VTH) créeraient des résistances insurmontables.

Les Faucheurs brandissent la fameuse question des résistantes en agriculture. Mais ce sujet n’est pas né avec les VTH. Cette question est même inhérente à la biologie. On retrouve le même débat avec les antibiotiques. En agriculture, les bonnes pratiques agronomiques avec les rotations notamment permettent de gérer les résistances.

Quelle est donc la réalité des faucheurs volontaires aujourd’hui ?

-       Ils rassemblent 100 voire 200 personnes maximum sur tout le territoire. C’est vraisemblablement le nombre de militants que l’on comptabilisera ce jeudi à Dijon. Comparé aux belles heures de José Bové, c’est aujourd’hui un groupuscule déclinant.

-       L’immense majorité des faucheurs n’a jamais cultivé la moindre parcelle de terre. Cela ne les empêche pas de donner des leçons d’agronomie et d’écologie aux paysans qui eux, vivent au contact de la nature.

-       Les Faucheurs ne sont pas des donneurs d’alerte contrairement à leurs affirmations. Ce sont des délinquants qui saccagent des champs appartenant à des paysans. Ils agissent souvent de nuit. Certains d’entre eux ont été condamnés en 2016 par la Cour de cassation à trois mois de prison avec sursis et 11000 euros de dommages et intérêts pour avoir détruit des parcelles de tournesol de deux agriculteurs près de Tours en 2010.

-       Les Faucheurs sont-ils transparents comme ils le disent ? On attend toujours qu’ils se livrent à la Justice pour avoir saccagé de nuit 11 hectares de tournesol chez l’un des nôtres dans l’Allier en 2011.Donneurs d’alerte ? Surtout quand ils ne risquent pas grand chose…

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