Ou comment les faucheurs volontaires tentent de légitimer le « hors-la-loi » …
Mardi 29 novembre est organisée une soirée de soutien aux faucheurs volontaires d’OGM. Une occasion pour eux de se poser les bonnes questions :
Le Collectif Marre des Faucheurs peut déjà vous apporter toutes les réponses !
- « Quels OGM aujourd’hui en France et dans le monde ? »
C’est assez simple. Il n’y a pas d’OGM en France, puisqu’ils sont interdits ! Ils ne sont ni « cachés », ni « déguisés » sous l’appellation « variétés tolérantes aux herbicides ». L’occasion de rappeler que celles-ci permettent de désherber les adventices (mauvaises herbes) dans des situations particulièrement difficiles notamment l’ambroisie, plante invasive et fortement allergène. Sans VTH, il ne serait plus possible de cultiver le tournesol dans de très nombreuses régions en France.
- « Pourquoi et comment résister ? »
En se formant sur les sujets agricoles par exemple ? Et pourquoi pas bien relire les conclusions de l’avis de la Cour de Justice de l’Union européenne rendues le 25 juillet 2018 qui statuaient que les VTH issues de la mutagénèse actuellement cultivées en France étaient exemptées de l’application des exigences de la Directive 2001/18 qui régit les OGM.
- « Face à la répression, comment mieux se défendre ensemble ? »
En effet, à la suite d’actes de destruction, plusieurs faucheurs volontaires font l’objet de poursuites judiciaires et/ou de condamnations. Plusieurs procès sont d’ailleurs en cours. Marre des Faucheurs espère que ces actes, accomplis en toute illégalité, seront condamnés. L’expression d’un désaccord ne légitime pas le non-respect de la loi.
- « Quelle désobéissance civile aujourd’hui ? »
Aucune destruction et violation de propriétés privées, d’exploitations agricoles ou encore de parcelles d’expérimentation n’est tolérable. Les Faucheurs recourent à la violence sans même saisir les autorités compétentes pour qu’elles enquêtent, et, le cas échéant, sanctionnent un non-respect de la loi de la part du propriétaire de la parcelle.
Non à la légalisation de milices environnementalistes et écologistes qui jouent la surenchère. Retenues d’eau, parcelles agricoles, … Ils préfèrent faire justice eux-mêmes. Et ce sont les agriculteurs qui subissent directement les conséquences de leur propagande.
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