C’est un article truffé d’approximations et de contre-vérités que signe le site greenlife: « Attention, plantes mutées », publié le 19 avril dernier.
1er mensonge : la bio utiliserait à «l’insu de son plein gré la mutagénèse »
« Les plantes mutées peuvent même pénétrer la filière bio. C’est la politique du fait accompli, dénonce Jean-Luc Juthier, producteur de fruits bios dans la Loire. Les récoltes de ces parcelles se retrouvent mélangées à celles de variétés conventionnelles, puis dans l’assiette. »
Hé les amis, cela fait belle lurette que l’agriculture biologique utilise les variétés mutées. Il n’y a pas de « politique du fait accompli ». La filière biologique en bénéficie en toute connaissance de cause. Les variétés de chicorée, lin, pois, pomme de terre, blé, orge, luzerne, trèfle violet, tournesol, artichaut, carotte, choux, haricot, laitue, melon, piment, tomates, etc… sont issues de la mutagénèse !!
2e mensonge : « l’utilisation répétée d’herbicides comporte des risques sanitaires, pour les humains ou les abeilles « …
La charge de la preuve revient à celui qui accuse. On attend les éléments de preuve de Greenlife France et des Faucheurs volontaires ! Les anti-tout ne peuvent même pas reprendre leur vieille rengaine : « on n’a pas assez de recul », « on ne connaît pas les effets sur la santé humaine »… tout simplement parce qu’on a assez de recul depuis la variété de colza Regina II, obtenue par mutagenèse en Suède, lancée au Canada en 1953. Aucune alerte sanitaire, aucun signalement. RAS : Rien A Signaler !!
3e mensonge : « Le problème avec les plantes mutées, c’est « la brutalité des stress chimiques ou ionisants de la mutagénèse incitée », estime Martine Chevalier.
Il serait intéressant que la dite Martine nous explique en quoi consiste cette brutalité au lieu de répéter bouche bée ce que lui a inculqué Guy Kaslter… Au lieu de brutalité, nous voyons surtout un bénéfice : celui de réduire les traitements phytosanitaires dans nos exploitations.
En terme de brutalité, nous renvoyons à Martine la brutalité de ses opérations commandos, la brutalité liée à la destruction de nos champs. A Jean-Luc Juthier, nous lui demandons de balayer devant sa porte en s’expliquant sur l’utilisation de pesticide interdit dans son exploitation !!
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